Metaxu – Master 1 – Réaco – 2019

Nous avons pour volonté d’utiliser la figure de la ballerine, présente dans les boîtes à musique, au centre de la pièce afin d’exprimer la notion de répétition. La ballerine, qui représente un être humain tournant inlassablement sur lui même, finit elle aussi par devenir une machine par la répétition d’un mouvement qui devient, in fine, mécanique.

Cet objet traduit donc pour nous une métaphore de l’être humain, qui en intégrant des processus mécaniques par la répétition, devient de façon inconsciente et ironique, machine. En parallèle, nous voulons montrer comment ces machines deviennent, par l’évolution des technologies, de plus en plus proches de nous. La machine tend vers une nature plus humaine et l’homme tend vers une nature plus mécanique.

 

Nous souhaitons aborder les notions de contrôle, de dépendance et d’hybridation dans le rapport Homme/machine ainsi que leurs impacts sur l’humanité.

 

Dans notre dispositif, nous souhaitons mettre le spectateur au cœur d’un système où, par la force des choses, la machine le poussera à faire certaines actions, en attirant son attention, par des systèmes lumineux par exemple. Le spectateur activera alors les différentes étapes de la performance et pourra finir par se rendre compte qu’il a agit, lui aussi, machinalement .

De même, la machine sera créatrice d’œuvres d’arts : La boîte à musique, de part ses répétitions et ses variations finira par donner un résultat unique à chaque utilisation par les différents individus. Ainsi le spect-acteur fera partie de la machine, qui elle-même deviendra artiste. Tous deux convergeront vers un tout indissociable.